J’aime faire des randonnées dans les bois et les dunes près de mon chalet, qui se trouve près du lac Huron. Le problème, c’est que les bois et les herbes de ces zones sont parsemés de roseaux vivaces, comme le phragmites, qui peuvent servir d’abri à de denses populations de tiques à pattes noires (ou Ixodes scapularis), le type de tique qui transmet la maladie de Lyme.
Bien sûr, après une promenade dans les bois, je me fais un devoir d’examiner tout mon corps pour m’assurer que je ne ramène pas chez moi l’un de ces visiteurs indésirables. Je n’en ai jamais trouvé sur moi, mais la question demeure : que dois-je faire si jamais je trouve une tique sur mon corps ?
1. Les tiques et le risque de transmission de la maladie de Lyme
Selon le Dr Thomas Mather, directeur du TickEncounter Resource Center de l’université de Rhode Island, trouver une tique à n’importe quel moment de l’année est effrayant, car on ne sait pas de quoi l’insecte est porteur. Le Dr Mather explique qu’il faut se méfier des tiques en toute saison. Les températures glaciales n’empêchent pas la transmission de la maladie de Lyme par les tiques du cerf. N’oubliez pas qu’environ 50 % des tiques femelles adultes peuvent être porteuses de la maladie de Lyme.
Bien sûr, elles peuvent être plus lentes à se déplacer en hiver, mais une fois la neige fondue, elles redeviennent mobiles en quelques jours. Le Dr Anne Bass, médecin spécialisée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de la vascularite, de la maladie de Lyme, du lupus érythémateux disséminé et des maladies inflammatoires de l’œil à l’Hospital for Special Surgery de New York avertit également que les tiques au stade de la nymphe (printemps) peuvent être aussi petites qu’un grain de pavot, et donc faciles à manquer lors d’un examen complet du corps. Des chercheurs de l’université de Rhode Island estiment qu’environ 20 % des nymphes de tiques sont infectées par la maladie de Lyme.